Au fil de l’assemblage, on affine sa technique, on trouve des astuces pour améliorer son rendement (ouh, le vilain mot)
De fait, chaque étape de la réalisation d’un patchwork peut sembler fastidieuse :
La coupe des morceaux
Photo des petits carrés verts
Quand votre patch comporte 500 pièces, la coupe peut se compter en heures, voir en ½ journée
Le montage des blocs
Photo Victor Hugo en cours d’élaboration
Bien souvent des petites coutures de 5 à 10 cm. Le bruit « stop&go » de ma machine a exaspéré plus d’une fois ma gentille famille qui me priait aimablement d’aller travailler plus loin de leurs oreilles
Le montage du top (le dessus du patchwork)
Ah ces coutures qui ne correspondent pas, ces 5 mm qui manquent, ces plis qui apparaissent, les erreurs dans l’ordre des blocs… sans compter une pièce de tissu à manipuler qui ne cesse de grandir, de prendre du poids.
La constitution du « sandwich »
Autrement dit l’assemblage du dessus (le top), du molleton et d’un tissu de doublure. Soit 3 épaisseurs qu’il faut bâtir ensemble à grands points. Le souci étant de trouver un espace suffisamment grand pour pouvoir mettre à plat ce sandwich
Photo patch de Bruno au Monétier
Le matelassage
Pendant longtemps, je n’ai juré que par le matelassage à la main. D’abord c’est la tradition et cela garde un bon et beau moelleux au patch. Cependant, malgré toutes les astuces des quilteuses émérites, dites adieu à votre jolie manucure… des heures à faire des petits points (env 2 mm) à travers 3 épaisseurs…
Photo de la portière rouge
Un dernier effort : enlever tous les fils de bâti qui maintenaient les 3 épaisseurs ensemble. Enfin, enfin, votre patch est terminé. Il ne reste plus qu’à le signer. Ce que j’ai fait très tôt tant j’étais fière ne serait-ce que du travail accompli, terminé. Et quelque fois aussi par que mon œuvre me plaisait : cerise sur le gâteau !

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